[TEST] tombi!

Tombi



Remarque introductive :
Les screenshots utilisés pour le test proviennent du site neoseeker. Je
les remplacerai par les miens dès que j'aurai avancé dans le jeu (je suis en train d'y rejouer en ce moment).

Vous
avez toujours rêvé de combattre des cochons ? D'incarner un gamin
préhistorique à la chevelure rose qui saute sur ses ennemis pour les
anéantir ? Non ? Pas grave, lancez-vous quand même, vous ne le
regretterez pas

Ouh, les vilains cochons !

Une
petite précision pour commencer : Tombi est le nom du héros du jeu, une
sorte d'homme de Néanderthal avec des cheveux roses et une coupe à
faire pâlir d'envie les jeunes de la pub Vivelle Dop... Un funeste
jour, Tombi se fait voler le bracelet en or de son grand-père par des
cochons et va tout faire pour essayer de le récupérer. En chemin, il
apprendra que les voleurs sont dirigés par les 7 vilains cochons, qui
accumulent d'immenses quantités d'or pour jeter des malédictions sur
les différentes parties du monde. Il va alors devoir consulter les
sages millénaires situés aux quatre coins du monde qui vont pouvoir le
renseigner et lui fournir les clés des coffres à trésor qui parsèment
le jeu.

Bref, les cochons sont un peu à Tombi ce que les tortues
Koopa sont à Mario, la nemesis absolue... Ca ne fait pas très sérieux
comme ça, mais c'est justement tout l'intérêt du soft : proposer un
univers original, plein d'humour et aux antipodes des jeux classiques,
bref, une bonne claque au conformisme ambiant.



Votre voyage commence ici. Ils sont pas bons mes cochons ?

Et le héros, il met le cochon dans le sac à vilain cochon ! (Mais bien sûr...)

Le
moins que l'on puisse dire, c'est que les combats contre les 7 vilains
cochons, qui sont les boss du jeu, sont originaux. En fait, le tout se
déroule en plusieurs phases.

Tout d'abord, vous allez devoir
trouver le sac à vilain cochon correspondant : sac bleu pour le cochon
bleu, etc. Ensuite, vous allez devoir trouver l'endroit où vous pouvez
rencontrer le boss correspondant. Des personnages donnent des indices à
ce sujet en vous indiquant une zone de recherches plus ou moins
précise. Les points de rencontre sont signalés par des portails qui
vous envoient dans une dimension parallèle où les combats vont avoir
lieu.

Là où ça se complique, c'est qu'il est tout à fait
possible que ces portails soient dans des zones que vous avez déjà
visitées. Cette nécessité de parcourir sans cesse les différents lieux
du jeu allonge bien la durée de vie, et n'est pas trop pénible, car de
nombreux objets facilitent le déplacement. Les cloches des sages vous
téléportent vers le sage correspondant, les ailes charitables vous
déplacent vers une zone déjà explorée... De plus, en fonction de votre
progression, vous trouverez plein de nouveaux bonus dans les zones déjà
parcourues, ne serait-ce que parce que vous avez acquis la clé des
coffres qui étaient fermés jusqu'alors.

Mais revenons en au
combat contre les 7 vilains cochons, qui sont des moments de bravoure
autant que de franche rigolade, ne serait-ce qu'en raison de leur look
très méphistophélique... Une sorte de version porcine des magiciens
Koopa de Super Mario World, pour faire simple. Le seul moyen de les
vaincre est de leur sauter dessus pour les immobiliser puis de les
envoyer dans le sac à vilains cochons qui se trouve sur la carte. Le
seul problème est que celui-ci à une fâcheuse tendance à bouger pendant
le combat... Ca ressemble plus a du basket qu'a du combat classique,
mais le principe fonctionne et les combats sont plaisants, sans être
trop difficiles.

Le jeu le plus impossible à définir de la galaxie vidéoludique


Franchement,
ranger Tombi dans une catégorie relève de la quadrature du cercle. On
retrouve dedans des éléments de genre très différents. Jugez plutôt !

D'un
côté, une touche de RPG : pour accéder aux joyaux, des objets magiques
qui donnent des pouvoirs puissants au héros (du style s’entourer d'une
barrière de flamme), il est nécessaire de tuer un certain nombre
d'ennemis dont l'attribut est le même que celui du joyau. Par exemple,
pour bénéficier du pouvoir du joyau de l'eau, il vous faudra combattre
des ennemis aquatiques, et ainsi de suite. En outre, il existe un
système de points d'expérience, appelés AP dans le jeu, sans lesquels
il est impossible d'effectuer certaines actions. Certains coffres ou
certains PNJ ne sont accessibles que si vous avez suffisament d'AP.
Ceux-ci sont obtenus en tuant des ennemis, en faisant des quêtes ou en
attrapant des gemmes (différentes des joyaux évoqués précédemment).

Mais
aussi un soupçon d'action-RPG, puisque l'ami Tombi acquiert, au cours
de son périple, différentes armes (fléau, boomerang...) dont il peut se
servir pour assommer ses ennemis. Cela devient d'ailleurs franchement
utile à mesure que l'on progresse dans le jeu, car certains ennemis
s'avèrent vite relativement coriaces.

Enfin, une dose de
plate-forme :matraquer vos ennemis à coup de boomerang ne vous
permettra pas de les anéantir définitivement ; pour cela, il faudra
leur sauter dessus et les projeter contre un mur ou un autre ennemi.
D'où l'utilité de les avoir assommés précédemment...


Dans les villes, la vue change pour faire place a de la simili 3D...

Créer ce que jamais nous ne verrons, c'est cela la poésie (G. Diego)


Difficile
de dire ce qui fait la poésie d'un univers dans un jeu vidéo. Pourtant,
dans Tombi, celle-ci est belle et bien présente. Non pas que les zones
parcourues soient très originales. On retrouve les classiques forêt,
lac, grotte, etc. En fait, les qualités du titre en la matière sont
multiples.

D'abord, sachez qu'il existe deux aspects de chaque
zone, à savoir avant et après avoir battu le vilain cochon qui avait
jeté la malédiction sur l'endroit. Par exemple, la forêt des mille
feuilles, toute desséchée, se transformera en bois verdoyant quand vous
aurez battu le vilain cochon correspondant. Idée sympathique, qui
pousse à revenir voir les zones déjà explorées.



Une fois la malédiction levée, l'orage du Mont Phénix s'arrête pour faire place à un beau soleil...

Le
bestiaire du jeu, quoique peu étoffé, a le mérite d'être relativement
nouveau. Au traditionnel phénix se mêlent des personnages plus
bizarres, comme les habitants du village Bacchus, transformés en souris
par les vilains cochons et qui se cachent sous de grands chapeaux pour
éviter de faire peur aux gens...

Les musiques, quant à elle,
sont franchement inégales. Certaines collent parfaitement à l'ambiance
alors que d'autres deviennent rapidement insupportables en raison de
leur répétitivité. Heureusement, ces dernières restent peu nombreuses,
et l'on a droit à des musiques qui, en règle générale, s'associent bien
avec les différents décors. Je recommande en particulier les musiques
de la forêt mystérieuse et de la jungle Maskari (avant d'avoir levé la
malédiction).

Un mot sur les graphismes enfin. Pour faire
court : le jeu est pauvre du point de vue technique mais très riche
graphiquement. En effet, même si les graphismes sont sont peu évolués
et que les polygones se taillent la part du lion, le jeu possède une
véritable identité visuelle grâce à des graphismes très cartoon et à
des cinématiques magnifiques de type anime manga. Dommage qu'elles
soient si rares...


Dans cette forêt, vous pouvez manger des champignons qui font rire ou pleurer non seulement le héros mais aussi... les fleurs !

C'est la quête, c'est la quête... (Air connu)


En
tout, le jeu propose près de 120 quêtes. Autant dire qu'il va vous
falloir un moment pour toutes les compléter ! Malheureusement,
celles-ci ne sont pas toutes d'un intérêt égal. D'abord au niveau des
récompenses : certaines ne donnent que 500 AP, soit autant qu'en
terrassant un ennemi lambda. D'autre part, certaines sembleront
franchement interminables : une quête, par exemple, réclame de capturer
29 papillons feuilles, qui n'apparaissent au mieux que très rarement.
Pas franchement motivant...

Mais bon, ne boudons pas notre
plaisir : les quêtes sont franchement diversifiées. On échappe ainsi à
l'écueil du bourrinage où 90% des quêtes consistent simplement à
massacrer des monstres en masse. Ici, les missions seront d'ordre aussi
divers que d'aller chercher des champignon, trouver ce qu'est un «
funga » ou encore obtenir une violette en saupoudrant une fleur rouge
de poudre bleue... De quoi rallonger la durée de vie du titre, car
celui ci se finit vite et reste relativement facile. Son seul point
noir, sans doute.

Note Finale :17/20 : Ne
soyez pas leurré par l'aspect enfantin et déjanté de Tombi, on a droit
a un soft d'une véritable originalité, et dont la poésie saura vous
enchanter tout au long des trop courtes heures que vous y consacrerez.




source : ( oui c'est pas le mien j'ai plus le temps oO' ) : http://www.rpg-legends.com/forum/index.php?showtopic=7705
j'ai trouvé ce test très complet donc je vous le met ^^
je remercie ce gentil monsieur ^^ son pseudos c'est niv-mizzet voilou !

J'ai adoré ce jeu ... Je l'avais en demo avec ma psx et je l'ai emulé recemment , que du bonheur !!!